Pour le documentaire sur l'usine Gloria, je ne pouvais pas passer à coté d'une des périodes les plus difficile de l'histoire... Bienvenue dans cette cinquième partie.
La Seconde Guerre Mondiale
L’occupation :
En septembre 1939, Paris se trouve menacée par l’armée Allemande, la direction décide de transférer les divers services du Siège Social à Carentan.
Dès la déclaration de guerre en août 1939, un grand nombre des employés sont mobilisés et partent au front. Pour pouvoir assurer la production, du personnel de fortune est engagé à la laiterie.
Au début du mois de juin 1940, la débâcle des armées alliées s’accentue et les dirigeants de la société composés de nombreux citoyens Anglais décident de retourner en Angleterre.
Avant de partir, il est demandé aux ouvriers restant, de démonter la plupart des machines indispensables à la fabrication du lait pour les transporter en zone libre. Malheureusement, les Allemands ne sont pas loin et le camion stop au premier barrage. L’usine est alors fermée jusqu’à nouvel ordre. Le lendemain, une demande est faite à la Kommandantur de libérer les ouvriers de l’usine qui avaient étaient arrêtés par les Allemands et de reprendre la fabrication de lait concentré. Les militaires allemands acceptent en contrepartie d'avoir les produits à moitié prix. L'usine redémarre aussitôt.
les pillages :
Le 19 juin 1940 tôt dans la matinée, l’usine connaît son premier pillage : quelques civils chargent des caisses de beurre et de lait.
Le deuxième pillage met en œuvre des Allemands : en panne d’essence à Saint-Hilaire-Petitville, une troupe d’Allemands débarque à l’usine pour y trouver du carburant. Ils trouvent en effet des bidons d’essence d’une contenance de 200 litres qu’ils transportent grâce à des bidons à lait jusqu’à leurs véhicules.
Les incendies :
Le premier incendie arrive dans la nuit du 3 avril 1943. Les magnifiques bâtiments de la beurrerie flambent. Les Allemands pensent qu’il s'agit de sabotage étant donné que tout leur beurre est entreposé dans les frigos situés immédiatement au-dessus de ses bâtiments.
La libération :
Le 11 juin 1944 un deuxième incendie ravage l’usine : les Américains bombardent Carentan. Vers 20 heures, des bombes au phosphore tombent sur la ville. L’usine est touchée et cette fois, tout ou presque brûle.
L'aventure ne s'arrête heureusement pas là... à la semaine prochaine !